Reconnaître les signes de sommeil peut s’avérer beaucoup plus compliqué qu’on ne le pense, surtout lorsque l’on devient parents pour la première fois. Si certains signes sont relativement simples à deviner, d’autres s’avèrent plus subtiles. Quand on sait que tous les enfants sont différents et qu’ils développent chacun leur sensibilité par rapport au sommeil, mais aussi que chaque bébé présente des signes de fatigue qui lui sont propres, un petit rappel des différents signes que l’on peut rencontrer peut s’avérer très utile !
Stéphanie, créatrice de Ouatine & Cumulus, infirmière pédiatrique et maman, fait le point sur les éléments à surveiller chez votre enfant pour qu’il ne puise pas de manière excessive dans ses réserves.
Les signes du sommeil chez les tout petits
Les nouveau-nés passent une très grande partie de leur journée à dormir, avec un temps de sommeil allant de 17 à 22 heures. Le sommeil est un moment important pour leur développement, puisque c’est pendant celui-ci que les bébés se développent en enregistrant les très nombreuses informations qu’ils reçoivent lors de leurs périodes d’éveil.
Vous l’aurez compris, le temps de sommeil est précieux pour nos enfants et il est primordial de respecter leurs besoins. Impossible pour eux de nous faire clairement comprendre quand ils souhaitent rejoindre leur lit, il est donc naturel pour les parents (et pour toute la famille) d’apprendre à reconnaître les signes de fatigue que les bébés vont développer. Les premiers signes peuvent se diviser en deux catégories : les signes généraux et les plus subtiles. Comme les adultes, les bébés vont avoir tendance à bâiller et à frotter le visage ou leurs yeux, ces premiers signes sont un avertissement indiquant que la fatigue s’installe. C’est le moment idéal pour éloigner son bébé des stimulations et mettre le rituel du coucher en place lorsque vous les repérez.
Parmi les signes tangibles et faciles à observer chez les enfants, on peut notamment observer une modification de la coloration du bébé qui, fatigué, devient souvent plus pâle. Le changement de comportement doit également vous alerter, un bébé qui devient soudainement très excité ou au contraire complètement amorphe est un signe de fatigue. Si au départ, ces signes peuvent vous sembler difficile à repérer, rassurez-vous, très rapidement, vous allez parvenir à distinguer ces différents signes de fatigue propre à votre enfant. Après tout, personne ne le connaîtra mieux que vous ! Vous remarquerez également chez certains enfants une humidification des yeux et l’apparition de cernes et/ou de rougeurs autour de ceux-ci.
Vous avez un bébé qui peut devenir grincheux ou inconsolable en quelques minutes ? Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’un trait de caractère, il vous fait simplement comprendre qu’il fatigue. Certes, voilà un signe de fatigue plus subtile, mais que vous devrez apprendre à reconnaître. Ajoutez-y un manque de concentration et de coordination, avec un regard fuyant ou encore l’apparition d’un hoquet après une stimulation, voilà autant de signes qui montrent qu’il est temps de laisser votre petit bout se reposer.
Le syndrome d’hypotonie, c’est-à-dire, une faiblesse musculaire soudaine, est également un trouble qui peut apparaître chez les enfants dont la fatigue devient trop importante.
Apaiser votre enfant dès les premiers signes de fatigue
Une fois les signes du sommeil repérés par les parents, cela signifie qu’il est temps de préparer votre enfant à aller dormir, dans son berceau, sa poussette, son cocon ou vos bras. Gare à ceux qui tardent trop et qui prennent le risque de se retrouver alors avec un enfant trop fatigué, qui aura bien trop puisé dans ses réserves. Même s’il arrive que cette situation ne puisse être évitée, attention à ne pas la répéter trop souvent.
En effet, nous avons tous plusieurs cycles de sommeil à respecter et ceux des enfants sont généralement bien plus nombreux que ceux des adultes. Ainsi, si un enfant manque un cycle (que ce soit partiellement ou entièrement), la qualité de son sommeil en sera impactée et le réveil ne sera que plus compliqué.
Dès les premiers signes de sommeil, éloignez-vous de toutes les stimulations pour aider votre enfant à se rassurer et à se sentir en sécurité pour s’endormir. Limitez les sources de bruits et d’agitations et commencez votre rituel du couché pour faire comprendre à votre petit qu’il va pouvoir s’endormir en se sentant apaisé.
Le conseil de Stéphanie
Il existe plusieurs manières d’aider votre enfant à s’endormir lorsqu’il montre ses premiers signes de fatigue. Le préparer à aller au lit, en lui changeant sa couche et l’accompagnant jusqu’à son berceau est un premier pas, mais ce n’est pas tout. Ainsi, vous pouvez lui donner la possibilité de téter pour se rassurer, que ce soit au sein de maman s’il est proche de l’heure du repas ou une tétine si ce n’est pas le cas. Si vous ne souhaitez pas utiliser une tétine, votre enfant pourra toujours se rassurer en tétant ses propres petites mains. La succion permet de libérer des endorphines, l’hormone du bonheur, c’est donc une manière pour lui de s’apaiser en se sentant en sécurité.
Laissez-le également s’agripper à un tissu, un doudou ou à votre doigt : l’agrippement est une autre source de réconfort pour les jeunes enfants.
Le cocon, source d’apaisement et de réconfort
Les signes de fatigue peuvent donc être variés, malgré tout, personne au monde ne connaît votre enfant mieux que vous. Si, au départ, il vous arrivera de passer à côté de certains signes, ne vous inquiétez pas, très rapidement, vous parviendrez à tous les repérer afin de coucher votre enfant au bon moment pour lui.
Si votre enfant s’agite, pleure et se déconcentre facilement, pensez à l’installer dans son cocon ou sa gigoteuse, afin qu’il se sente apaisé et puisse ainsi se relaxer en toute sécurité. Reconnaître son espace de couchage va lui permettre de se détendre et de s’apaiser pour avoir un sommeil de qualité. Les cocons de chez Ouatine & Cumulus ont été développés pour répondre aux besoins des jeunes enfants, leur permettant de se positionner en flexion, ce qui lui rappellera la posture qu’il avait in utéro.
